PROJET DU CAMP REGIONAL J.E.C.:

PROVINCE ECCLESIASTIQUE DU CENTRE/SUD           CENTER/SOUTH ECCLESIASTICAL PROVINCE

               AUMONERIE DES JEUNES                                                        CHAPLAINCY OF YOUNG

    JEUNESSE ETUDIANTE CHRETIENNE                                          YOUNG CHRISTIAN STUDENT

      BUREAU REGIONAL CENTRE/SUD                                         CENTER/SOUTH REGIONAL OFFICE

                VOIR – JUGER – AGIR                                                                      SEE – JUDGE – ACT

Réflexion – Action – Réflexion

             *: S/c Procure : 185 .casier 280 Yaoundé   

' : (+ 00 237) 77-06-52-73/96-07-60-44/96-39-53-90/77-25-95-14    Email: regioncentresud@yahoo.fr


 


 


 

 

PROJET DU CAMP REGIONAL J.E.C.:

MBALMAYO 2009

 

Thème : Jécistes, amis du Christ, intéressons nous à l’agriculture et luttons contre la pauvreté et le chômage.

 

Résumé

La Jeunesse Etudiante Chrétienne (JEC) est un mouvement d’action catholique qui œuvre pour la promotion des valeurs morales en milieux scolaire et universitaire, et a pour option préférentielle la lutte contre la pauvreté et l’oppression. Elle vise la formation intégrale de l’homme et initie le jeune à la prise de responsabilité. De ce fait la JEC organise chaque année des rencontres d’activités qui sont entre autres : des camps, des sessions, des journées de formation etc.….

            Pour ce qui est des camps et des camps régionaux plus précisément, ils sont organisés tous les trois  (03) ans et réunissent tous les militants, responsables, aumôniers et encadreurs de la zone ecclésiastique concernée. Le camp régional Centre/Sud regroupe donc tous les militants, responsables et aumôniers de la zone ecclésiastique du Centre/Sud composée des diocèses de Bafia, Ebolowa, Kribi, Mbalmayo, Obala, Sangmelima et Yaoundé. Il se déroulera du 18 au 27 juillet 2009 à Mbalmayo. Il s’étend sur 10 jours et se fera en deux phases : réflexion et chantier.

            - La phase réflexion constitue la partie de la rencontre consacrée à l’étude des thèmes dérivés du thèmes central. C’est la partie de la formation théorique des membres et participants au camp afin d’accroître leurs connaissances sur les domaines choisis et précisés par les thèmes. Elle se déroule donc sous formes d’exposés, de causeries éducatives, de travaux en commissions et d’ateliers.

            - La Phase chantier constitue la partie de la rencontre consacrée à la pratique ou à la réalisation d’actions concrètes. Ici, il s’agit le plus souvent de rentrer dans l’arrière pays (les villages ou zones rurales) afin de toucher du doigt leurs réalités, de vivre leur quotidien et de leur apporter les enseignements reçus lors de la partie réflexion. Elle consiste à laisser un signe visible du passage des membres de la JEC dans la localité concernée, et participe de la volonté des militants de transformer concrètement leur milieu de vie. Il sera donc question d’apporter aux populations rurales une main d’œuvre travailleuse, dynamique et gratuite dans leurs travaux menagers et champêtres. Concrètement, les campistes seront répartis dans les familles d’accueil ; ainsi chaque Jéciste pourra vivre le quotidien de sa famille d’accueil et lui transmettre les enseignements reçus.

            Nous profiterons de l’occasion pour sensibiliser la population sur les IST /SIDA, sur le paludisme et sur les méfaits de l’exode rural.

            Le montant global du projet est de 5 900 000 CFA

 

 

A – CONTEXTE DU PROJET

 

1 – Présentation géographique

Mbalmayo est une ville de la région du centre. Chef lieu du département du Nyong et so’o, elle est à une cinquantaine de kilomètres de la capitale Yaoundé dont  elle sert d’intermédiaire ou ville-relai avec la région du Sud. Elle est entourée d’une multitude de zones rurales parmi lesquelles Akom nyada et Ebogo, localités choisies pour la partie chantier.

N’étant pas très développée, la majorité de sa population exerce dans l’agriculture, soit comme palliatif au salaire mensuel, soit comme source principale de revenus ; les méthodes utilisées dans cette activité sont encore archaïques. Cette localité se caractérise aussi par sa diversité culturelle et ethnique, la forte présence des sociétés d’exploitation forestière et surtout sa multiplicité d’établissements scolaires publics et privés, de centres de formation et d’encadrement des jeunes, et d’orphelinats parmi lesquels l’Orphelinat Sainte Rose de BALMAYO que nous visiterons, etc.…

 

2 – Bénéficiaires

            Les activités menées dans la ville de Mbalmayo et dans certaines localités environnantes bénéficieront d’abord aux jeunes participants au camp qui recevront des enseignements et des formations pratiques sur la vie chrétienne, sur les avantages de l’agriculture et sur le secourisme.

            Elles bénéficieront aussi  aux familles d’accueil et aux localités qui accueilleront le camp, puisque celles-ci recevront des campistes les enseignements de la partie ‘Réflexion’ du camp. Ces populations recevront également des enseignements relatifs aux IST /SIDA.

 

B – JUSTIFICATION DU PROJET.

            Bien que nous soyons des jeunes scolarisés (élèves et étudiants), nous sommes aussi concernés, en tant que jeunes chrétiens et futurs chercheurs d’emploi, par le phénomène de chômage sans cesse croissant dans notre société, par la pauvreté ambiante, par le manque considérable de respect de la dignité humaine, par le mépris outrageant des valeurs morales et par la détresse des couches sociales défavorisées. Cette situation est propice à créer un climat de crispation, de haine, de révolte, et surtout de violence.

            Ce projet s’inspire surtout de la situation de la jeunesse camerounaise, jeunesse qu’on peut classer en plusieurs catégories : jeunesse scolarisée, jeunesse non scolarisée, jeunesse rurale, jeunesse désoeuvrée, jeunesse active, jeunesse abandonnée.

            Les jeunes scolarisés sont souvent confrontés, à la fin de leurs études, à des problèmes socioprofessionnels ; situation tributaire à l’inadéquation entre l’offre et la demande d’emploi. Ceci est souvent le fait du manque de formation professionnelle des jeunes dans un marché de l’emploi où les diplômes professionnels font de meilleurs clients. A titre d’exemple, pour une offre d’emploi, il est toujours requis une expérience en la matière, ce qui n’est pas possible pour un jeune sortant fraîchement du système scolaire. Il y a bien lieu de pointer du doigt ce système scolaire qui tarde à s’adapter aux réalités d’insertion des jeunes dans le marché de l’emploi. Le plus difficile est la quasi inexistence des centres de recyclage de ces ‘rebus’ du système scolaire. Ce qui met les jeunes dans des états de tension et d’incertitude, forcés à imaginer des stratégies précaires de débrouillardise.

            A côté de cette jeunesse scolarisée, on observe une ruée en ville d’un nombre important de jeunes sans préparation à la vie urbaine, sans background scolaire, attirés comme ils sont par le mirage de la ville et obligés eux aussi de venir gonfler le {Système D} ou système informel. On les retrouve dans tous genres de travail où la force physique est requise : manutention, puisatier, gardiennage, conducteurs de porte-tout et de brouettes, bricolage proche du négoce et dont l’ingéniosité invente chaque jour un nouveau système d’escroquerie. C’est aussi dans cette catégorie de jeunes que se recrutent plus facilement les employés du grand banditisme urbain. Ces jeunes n’ont pas de perspective pour leur journée et font comme KAKAN : ce qu’ils voient.

            La jeunesse rurale quant à elle, n’est pas nantie. Des problèmes d’équipement pour la production agricole, à ceux d’absence de lieux d’évasion et de structures ludiques en passant par l’accès à la terre et au crédit, font que le milieu rural est considéré comme un mouroir pour les jeunes ; d’où l’exode vers les villes pour gonfler la horde de débrouillards et de chômeurs qui y vivent.

Ce projet se justifie également par le message tiré de l’Evangile de JESUS CHRIST selon St MATHIEU chapitre 5, les versets 13 à16 qui est une invitation pour tous les chrétiens en général et pour les membre de a JEC en particulier, à transformer leur milieu de vie par des actions concrètes. Chose qu’expriment bien la devise même du mouvement « VOIR – JUGER -  AGIR » et sa pédagogie « Evangélisation par l’action ».

            Nous avons constaté lors de nos multiples descentes à Mbalmayo qu’il y avait une forte proportion de jeunes désoeuvrés et sans emploi tardant cependant à s’intéresser à l’agriculture comme alternative et comme véritable source de développement pour notre Pays. De plus l’existence des centres d’accueil d’orphelins et d’enfants abandonnés crée sans aucun doute chez les jécistes de la compassion et réveil en eux l’esprit de solidarité et de partage.

C OBJECTIF GLOBAL

            Ce projet est réalisé de concert avec les objectifs du millénaire (OMD) et s’inscrit dans l’engagement de la Jeunesse Etudiante Chrétienne Internationale (JECI) de réduire le nombre de pauvres et d’opprimés sur la planète terre. De  même, il est un écho favorable au discours du gouvernement en faveur de la jeunesse.

 

D OBJECTIFS SPECIFIQUES

 

            Au terme de cette activité, chaque participant devra dans un premier tant :

 

Acquérir une formation théorique et pratique en matière de techniques agricoles

Acquérir une formation en montage de projets et en recherche de financement et de partenaires

Acquérir une formation en secourisme (Croix Rouge)

Apporter assistance aux jeunes nécessiteux et défavorisés

S’intéresser à la situation de la jeunesse et aux enjeux du développement et de la paix

Acquérir des méthodes pratiques d’évangélisation par l’action

De créer des groupes JEC dynamiques capables de promouvoir l’auto emploi

De développer dans son milieu de vie des actions de solidarité pour le développement intégral de l’homme

De développer des actions de sensibilisation contre les violences faites aux jeunes et aux personnes défavorisées

De comprendre l’action du gouvernement camerounais en faveur de la jeunesse

De sensibiliser les jeunes de la région sur les IST /SIDA

D’organiser des ateliers de formation des jeunes.

 

Dans un second temps, cette activité permettra à terme :

De soutenir physiquement les familles d’accueil

De créer des champs JEC dans les secteurs ayant participé au camp

De faire baisser le taux de chômage dans les zones ciblées

E – QUE COMPTONS NOUS FAIRE ?

            Nous comptons donner une formation aux campistes sur les différents domaines suscités. Nous apporterons un appui aux localités concernées par le camp durant notre séjour. Nous visiterons les orphelins du milieu et leur manifesterons symboliquement notre amour de jécistes.

 

F – COMMENT ?

Les membres de la JEC constituent la matière première. Ils seront répartis dans les familles d’accueil où ils se comporteront comme les enfants de la maison pour mieux s’imprégner des réalités et faire passer leurs messages. Des entretiens regroupant les communautés locales seront organisés.

Pendant la phase réflexion, des causeries, des exposés et des ateliers pratiques seront organisés et menés par des spécialistes des domaines concernés.

Nous comptons aussi sur le soutien logistique et financier de nos partenaires et âmes de bonne volonté.

 

H – SUIVI ET EVALUATION DU PROJET

            Pour assurer l’évolution des travaux, une équipe constituée des membres de notre association, des techniciens et de nos partenaires descendra sur le terrain.

            L’évaluation pourra se faire à court, à moyen et à long terme. A court terme, une mise au point des travaux se fera tous les soirs pendant la rencontre. A moyen terme, nous allons vérifier si l’aide des jécistes a augmenté la productivité des familles d’accueil. Et à long terme, nous allons quantifier le nombre de champs JEC créés, et évaluer constamment le nombre de jeunes désoeuvrés convertis à l’agriculture après notre passage dans la localité. Nous vérifierons aussi si les techniques agricoles enseignées aux populations leur permettront d’augmenter leur production.

 

I – BUDGET PREVISIONNEL

 

      Le nombre de participants à cette rencontre est environ de  500.

Sorties

 

DESIGNATION

MONTANT

Nutrition : 7 50 CFA/jr/pers : 7 500/10jrs/pers

3 750 000 CFA

Logement : 250 CFA/jr/pers : 2500/10jrs/pers

1 250 000 CFA

Secrétariat (bloc notes, saisie, impressions …)

300 000 CFA

Boite à pharmacie

100 000 CFA

Location unité de sonorisation et vidéo projecteur

100 000 CFA

Transport pour les villages 300/pers x 2

300 000 CFA

Divers

100 000 CFA

Total

5 900 000 CFA

 

 

    B- Entrées espérées

 

DESIGNATION

ESTIMATION

Inscription au camp : 5.000 CFA/pers

2 500 000 CFA

Participation du réseau des anciens jécistes (RAJA)

500 000  CFA

Aide du ministère de la jeunesse

995 000 CFA

Aide du ministère de l’agriculture

995 000 CFA

Aide de nos partenaires et autres

910 000 CFA

Total

5 900 000 CFA

 

* Si les aides dépassent leur estimation et si les structures directement touchées sur la question répondent favorablement, nous comptons aussi offrir à l’Orphelinat Sainte Rose de Mbalmayo  une clôture pendant notre camp, puisque nous avons constaté qu’il n’y en avait pas lors de notre descente de prospection sur les lieux. Il est donc exposé aux multiples dangers qui peuvent guetter ses vulnérables résidents (femmes et enfants), encore qu’il est situé à plus de 500 mètres de la route (au quartier Oyack, derrière la société IBC), dans une zone où dominent la broussaille et le bosquet.

J - LES PARTICIPANTS AU CAMP REGIONAL JEC 2009

 

            Les participants attendus au camp sont :

Les membres des différents secteurs JEC ayant régulièrement payé leurs cotisations

Les différents aumôniers des jeunes de la région Centre/Sud

Les anciens membres de la JEC invités

Les membres du RAJA (Réseau des Anciens Jécistes d’Afrique)

Les moniteurs de la Croix Rouge camerounaise

Les mouvements et associations sœurs invités

Le ministère de la Jeunesse

Le ministère de l’agriculture

Les partenaires

Les membres du gouvernement invités

Les personnalités religieuses invitées

Tous les jeunes intéressés par le camp

 

Les partenaires attendus au camp

            Les partenaires attendus sont les personnes, les structures et groupes pouvant contribuer à la préparation et à la réalisation de cette activité, ainsi qu’au suivi des résolutions qui y seront prises. Il s’agit notamment :

Des membres du RAJA

Des anciens membres de la JEC

De la commission Justice et Paix

Du ministère de la Jeunesse

Du ministère de l’agriculture

Du ministère de l’enseignement secondaire

Du ministère de l’enseignement supérieur

Des ONG et OIG engagées dans la lutte contre la pauvreté

Des ONG et OIG engagées dans la lutte pour la paix et le développement.

 

             Bafia, le 26 Avril 2009

Participants au camp

Système de débrouillardise

Célèbre humoriste camerounais

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